Les tirs de loups planifiés menacent la protection durable des animaux de rente et les structures de meutes

29.09.2025 | de Protection Suisse des Animaux STS

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Protection Suisse des Animaux STS

29.09.2025, La Protection Suisse des Animaux STS est profondément consternée par la décision de l'Office fédéral de l'environnement de cette semaine d'autoriser les tirs de loups dans 21 meutes. Cette mesure ne représente pas une solution durable du point de vue du STS. Elle présente même des dangers considérables pour la stabilité des meutes de loups ainsi que pour la protection des animaux de rente en Suisse.


Dans huit cantons, les jeunes animaux ou des meutes entières de loups peuvent être abattus de manière préventive. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a approuvé toutes les demandes de régulation à l'exception d'une dans le canton du Tessin, comme le montre une fiche d'information publiée jeudi par l'office.

Les structures de meutes sont essentielles pour éviter les conflits. Les meutes de loups sont des communautés sociales très complexes, dans lesquelles des animaux leaders expérimentés assurent la direction. Le ciblage des animaux leaders a des conséquences de grande portée : lorsqu'une meute est privée de ses individus clés, la structure établie se désintègre, entraînant l'immigration de jeunes loups ou d'animaux isolés moins expérimentés. Ces animaux sont souvent moins méfiants et moins expérimentés dans la chasse aux animaux sauvages, et se tournent donc plus facilement vers les animaux de rente, causant ainsi davantage de dégâts. Des études et des expériences d'autres pays montrent clairement : dans des meutes fonctionnelles avec une structure stable, la probabilité d'attaques sur les animaux de rente est généralement moindre. Par conséquent, ces structures sociales doivent absolument être préservées dans l'intérêt de l'homme et de l'animal.

Les décisions récentes de l'OFEV ne prévoient pas seulement des tirs isolés, mais également l'abattage complet de meutes entières. Le STS rejette fermement cette pratique. L'élimination d'une meute entière crée temporairement une « zone sans loups », mais ces territoires sont généralement réoccupés rapidement par des loups en quête de leur propre territoire. Cela entraîne des pertes inutiles, de nouveaux conflits et met la diversité génétique sous pression – un cercle vicieux se met en place, affectant les deux parties. Les loups font partie d'un équilibre naturel. Une gestion intelligente de cette espèce signifie respecter les structures de meutes et promouvoir activement leur maintien – une préoccupation centrale du STS.

Un risque accru dû à des stratégies de chasse modifiées. Il est particulièrement alarmant que le tir de leaders ou la réduction de meutes puisse entraîner des changements dans les stratégies de chasse. Les animaux restants sont souvent moins expérimentés, cherchent davantage la proximité des établissements humains et sont moins dissuadés par l'homme. Cela augmente le risque d'attaques sur les animaux de rente et met les agricultrices et les agriculteurs dans des difficultés supplémentaires. Une coexistence durable entre l'homme et le loup n'est possible que si les loups sont perçus comme des créatures socialement intelligentes et protégés en conséquence. La politique répressive des tirs mène cependant à une escalade et défie les efforts de nombreux agriculteurs et agricultrices pour protéger efficacement leurs troupeaux.

Le STS demande donc instamment à l'OFEV de reconsidérer les autorisations et de rechercher ensemble avec les experts en sciences, en protection de la nature et des animaux, ainsi qu'en agriculture, des solutions durables et fonctionnelles. Les tirs ne doivent être utilisés qu'en dernier recours – et non pas dans une stratégie à courte vue et généralisée. Au lieu de cela, il faut des approches différenciées : la protection des animaux de rente doit être améliorée par des mesures de prévention ciblées, les structures de meutes doivent être préservées et l'acceptation des loups par la population doit être renforcée.

Le STS demande également une pratique unifiée basée sur des faits scientifiques pour le tir et la gestion des loups, ce qui inclut l'élaboration et la mise à jour d'un concept national sur les loups par l'OFEV.


À retenir de cet article: « Les tirs de loups planifiés menacent la protection durable des animaux de rente et les structures de meutes »

Protection Suisse des Animaux STS

En 1861, l'association faîtière nationale pour la protection des animaux suisses a été fondée sous le nom de « Société centrale suisse pour la protection des animaux ». En 1980, ce nom vieillissant a été changé en Protection Suisse des Animaux STS.

Aujourd'hui, le STS regroupe 71 organisations de protection des animaux suisses et l'Association de protection des animaux du Liechtenstein. Son organe suprême est l'assemblée des délégués de ses sections. Il est dirigé par un comité central de 13 membres répartis en neuf départements : secteur spécialisé, finances, services juridiques, politique, communication, sections, personnel, international et jeunesse.

Le STS est actif au niveau national dans tous les domaines de la protection des animaux sur le plan technique, politique et législatif. Les sections du STS garantissent le travail de base en matière de protection des animaux dans tous les cantons de Suisse grâce à leurs refuges pour animaux, leurs services de soins et leurs centres d'accueil.

Source : Protection Suisse des Animaux STS, communiqué de presse

Article original en allemand publié sur : Geplante Wolfsabschüsse gefährden nachhaltigen Schutz von Nutztieren und Rudelstrukturen


Traduction automatique depuis l’allemand avec l’aide de l’intelligence artificielle. Contenu relu pour le lectorat francophone. Seul le texte original du communiqué de presse fait foi.