LMV : Malgré les émeutes violentes, les maîtres d'œuvre poursuivent les négociations

Les actions violentes ont été condamnées avec la plus grande fermeté. Au début des négociations, les actions violentes sur les chantiers, notamment en Argovie et à Bâle dans le cadre de la journée de grève annoncée par les syndicats, ont été abordées. Le SBV les condamne avec la plus grande fermeté. Des personnes cagoulées ont envahi le terrain de construction, blessé des employés et causé des dommages matériels considérables. Plusieurs entreprises ont dû cesser leurs activités pour des raisons de sécurité. Ce comportement est irresponsable, dangereux et constitue une violation claire de l'obligation de paix.

Le SBV n'accepte aucune violence, aucune intimidation et aucune perturbation du déroulement normal des travaux de construction. Les personnes cagoulées ainsi que l'entrée non autorisée sur les chantiers sont strictement interdites et doivent être sanctionnées. La responsabilité incombe clairement aux syndicats Unia et Syna, qui ont enflammé la situation par leurs appels à la grève et leur ton agressif. Les responsables syndicaux et les membres de la délégation de négociation se sont même tenus aux côtés de personnes cagoulées, témoignant clairement de l'escalade de leur campagne. L'association exige avec insistance que l'obligation de paix soit strictement respectée et réglementée de manière plus contraignante dans le nouveau LMV. Par conséquent, la pénalité contractuelle ne doit plus être réclamée dans le nouveau contrat, mais doit être versée sur simple demande.

Des détails techniques basés sur une vue d'ensemble approfondie ont été discutés. Différents domaines ont été abordés lors de la sixième session de négociation en tenant compte des diverses interdépendances. Sur la base du nouveau projet de contrat, les retours des syndicats sur des détails techniques ont pu être pris en compte et traités dans une vue d'ensemble. De cette manière, des liens transversaux ont été identifiés et de nouvelles possibilités se sont ouvertes. Par exemple, la manière dont le temps de trajet peut être combiné avec le compte d'heures supplémentaires et d'heures réduites avec des limites supérieures et inférieures clairement définies a été discutée. En lien avec cela, la possibilité d'un compte individuel à long terme a également été évoquée. Cela devrait permettre de cumuler des heures supplémentaires pour des projets privés sur une plus longue période, créant ainsi plus de liberté pour concilier travail et vie de famille. Une partie importante d'une solution pour le temps de trajet payé dès la première minute est de trouver une solution simple pour les entreprises qui travaillent localement, sans charge administrative excessive. Les salaires minimaux devraient être automatiquement ajustés en fonction de l'inflation. En même temps, les employés et les employeurs devraient avoir plus de flexibilité pour augmenter les salaires effectifs de manière individuelle en fonction de la performance.

Combinée à une mise en place échelonnée et une durée de contrat plus longue, cette vue d'ensemble sert désormais de base à la recherche de solutions.

Un accord a été trouvé sur certains points. Dans d'autres points importants, une solution a déjà été trouvée. Les parties sont convenues que, dans le cadre du nouveau contrat, les diplômes français CAP en Suisse seront classés dans la classe salariale A et que le BAC Pro sera classé dans l'échelon salarial Q. La protection contre le licenciement prévue par la loi pour les fonctionnaires syndicaux sera explicitement mentionnée et soulignée dans le nouveau LMV.

Pour les maîtres d'œuvre, il est important de trouver une bonne solution globale pour le secteur de la construction. Avec les syndicats, il a été convenu de prévoir une session de négociation prolongée dès les prochains jours, tard dans la nuit. Concrètement, le SBV a proposé aux syndicats de tenir cette négociation décisive le vendredi, mais les syndicats souhaitent maintenir leur journée de protestation et ne veulent reprendre les négociations que lundi prochain. Quoi qu'il en soit, des réunions techniques pour clarifier certains points se tiennent déjà avant la prochaine session de négociation.

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