Proposition du Conseil fédéral concernant la limitation de vitesse à 30 km/h : Irresponsable et coûteuse

05.12.2025 | de Association des villes suisses

Uhr Temps de lecture : 3 minutes


Association des villes suisses

05.12.2025, Les villes rejettent clairement la proposition du Conseil fédéral concernant la mise en œuvre de la motion Schilliger. La hiérarchie du réseau routier n'est pas affectée par la limitation à 30 km/h sur les axes principaux. Cependant, la limitation à 30 km/h est une mesure efficace et peu coûteuse contre le bruit du trafic, rend les routes plus sûres pour tous les usagers et améliore la qualité de séjour. Une obligation rigide d'installer des revêtements silencieux, comme proposé par le Conseil fédéral, entraînerait des surcoûts substantiels pour les villes.


Dans leur réponse à la consultation sur la mise en œuvre de la motion 21.4516 Schilliger "Garantir la hiérarchie du réseau routier en milieu urbain et rural", les villes parlent clairement : les propositions restreignent trop fortement la marge de manœuvre communale en matière de trafic, entraînent des surcoûts inacceptables et mènent à des chantiers supplémentaires en milieu urbain. Les villes rejettent une restriction de la mise en œuvre de la limitation à 30 km/h sur les axes principaux ; cela serait incompatible avec l'objectif d'une politique responsable de trafic urbain. La limitation à 30 km/h est une mesure efficace et peu coûteuse contre le bruit du trafic, rend les routes plus sûres pour tous les usagers et améliore la qualité de séjour.

Coûts plus élevés et plus de chantiers

Le Conseil fédéral propose que, pour des raisons de protection contre le bruit, un revêtement silencieux doit toujours être installé avant de pouvoir mettre en œuvre la limitation à 30 km/h. Il veut ainsi obliger systématiquement les villes à installer de tels revêtements. Cette priorité rigide est clairement rejetée par les villes, car elle limite inutilement la souveraineté de planification communale et est en contradiction avec la loi sur la protection de l'environnement. Les villes doivent pouvoir décider elles-mêmes quelle est la mesure la plus appropriée et proportionnée pour réduire le bruit à la source. De plus, l'installation de revêtements silencieux est souvent limitée pour des raisons techniques et entraîne inutilement des surcoûts substantiels pour les villes, notamment parce que la durée de vie de ces revêtements est plus courte. Cela conduit également à encore plus de chantiers, affectant le trafic urbain, la population et l'économie.

Hiérarchie des routes et limitation à 30 km/h sont compatibles

Les villes soutiennent l'objectif de la motion visant à garantir la hiérarchie du réseau routier. Cela est déjà assuré aujourd'hui grâce aux concepts de trafic urbain. Il est incontesté sur le plan technique que la capacité d'une artère principale en milieu urbain n'est pas affectée par la limitation à 30 km/h. Elle est plutôt déterminée par des éléments tels que les intersections, les règles de priorité et la géométrie de la route. Avec un ajout au règlement de signalisation, garantissant la hiérarchie du réseau routier, l'objectif de la motion est atteint.

Lettre ouverte des villes et communes

Face aux démarches au niveau national et cantonal pour rendre plus difficile la mise en œuvre de la limitation à 30 km/h, les villes et communes tracent une ligne rouge. Elles demandent au conseiller fédéral Albert Rösti et aux directrices et directeurs des constructions cantonales de ne pas restreindre davantage la marge de manœuvre communale. Environ 600 exécutifs communaux et municipaux de toute la Suisse, au-delà des frontières partisanes, ont signé une lettre ouverte à ce sujet.

Contact presse : Benjamin Fröhlich, Responsable de la communication
medien@staedteverband.ch, 031 356 32 44

Note de l'éditeur : Les droits d'image appartiennent à l'éditeur respectif.


À retenir de cet article: « Proposition du Conseil fédéral concernant la limitation de vitesse à 30 km/h : Irresponsable et coûteuse »

Association des villes suisses

L'Association des villes suisses (AVS) défend les intérêts des espaces urbains en politique. Elle informe le public sur la Suisse urbaine et offre à ses membres une plateforme pour l'échange d'expériences et le réseautage entre ses membres. Les services en faveur de ses membres constituent une autre facette de ses activités. L'association a été fondée en 1897 et compte aujourd'hui 129 membres.

La base du travail politique de l'association est l'article 50 de la Constitution fédérale, qui oblige la Confédération à prendre un soin particulier aux intérêts des villes et agglomérations. L'association participe donc en tant que partenaire permanent aux procédures de consultation de la Confédération, collabore avec les commissions d'experts de la Confédération et entretient des contacts réguliers avec l'administration fédérale, le Parlement et ses commissions.

L'assemblée générale de l'association des villes, qui constitue également le point culminant de l'année des villes, est la Journée des villes, qui se tient chaque année fin août. L'association compte sept sections affiliées. Pour traiter spécifiquement les questions techniques, elle maintient également des commissions et des groupes de travail.

En plus des organes propres à l'association, elle participe à de nombreuses autres organisations et institutions, par exemple à la Conférence tripartite (CT). Soutenue par le Conseil fédéral, la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC), l'Association des communes suisses et l'Association des villes, la CT institutionnalise le dialogue entre les niveaux de l'État et élabore des positions communes sur des dossiers politiques importants.

Remarque : Le texte « À propos de nous » provient de sources publiques ou du profil de l’entreprise sur HELP.ch.

Source : Association des villes suisses, communiqué de presse

Article original en allemand publié sur : Bundesrätlicher Vorschlag zu Tempo 30: Unverantwortlich und teuer


Traduction automatique depuis l’allemand avec l’aide de l’intelligence artificielle. Contenu relu pour le lectorat francophone. Seul le texte original du communiqué de presse fait foi.